Avocat Criminel Iasi

Avocat Civil Iasi

Avocat bien Iasi

VIOLENCE MAGISTROCENTRIQUE

L’ascendant utilisé en tant qu’arme dans la communication. Le magistrat tyran, le médecin déshumanisé, le pédagogue sévère, etc.

AUTEUR: Avocat en droit pénal, Poroșnicu Gianina Vera (Union Nationale des Barreaux de Roumanie – Barreau d’Avocats d’Iasi)

La pratique magistrocentrique qui a dominé les salles de classe institutionnelles pendant des siècles se retrouve de manière insulaire, sous des formes plus ou moins évidentes et aujourd’hui, à l’ère des droits et des libertés de la personne, par la force sur celui devant lequel on a un ascendant.

À cette époque, le magistrat était celui qui dominait l’amphithéâtre au centre du pupitre, et la salle gravitait autour de chaque geste. Son pouvoir était illimité, notamment en ce qui concerne l’évaluation et la sanction.

 

Les psychologues ont analysé et ont identifié une série de facteurs subjectifs dans l’évaluation, surtout dans le style de direction autoritaire, à la différence de celui démocratique, à commencer par le Magistère.

Les autoritaires se conservent généralement en dehors de l’action concrète du groupe, ils déterminent l’activité, ils fixent des tâches et ils distribuent des appréciations ou des sanctions de manière personnelle. Souvent, dans le processus d’évaluation des facteurs s’insèrent et parasitent les résultats objectifs: « le vitriol des formes violentes en communication ».

Pas une seule fois, le magistère ne s’est pas comporté comme le sculpteur Pygmalion, qui a donné vie à ses propres idées et à ses fantasmes, se rapportant au sujet observé, comme s’il avait déjà appris les traits qu’il projette.

La façon dont on se comporte avec autrui dépend de la façon dont celui-ci répondra, d’autant plus que l’un de nous a une autorité. Il y a des expérimentations (Rosenthal et Jacobson, 1968) qui montrent que les résultats des élèves d’une école ont montré, à la fin de l’année, tel comme l’indique une liste fictive que certains aonsi dits expérimentateurs ont présentée aux enseignants au début de l’année.

Voici, donc, que ces maîtres ont donné vie, par la façon ou ils se sont comportés avec les élèves, aux étiquettes meilleures ou pires que la supposée autorité ont émises sur eux. C’est ce qu’on appelle « l’effet de la loi du fer ».

Le fil des erreurs d’évaluation qui deviennent des armes magistrales et subtiles est long: l’équation personnelle, lorsqu’ « on sait » qu’une certaine autorité procède de manière précise dans une telle situation (par exemple un professeur qui n’en met pas la meilleure note de 10, un gynécologue qui ne fait pas d’avortements, un prêtre qui ne pardonne pas les concubines, des magistrats qui …).

La personne qui se voit dans une telle position d’autorité abandonne souvent, embraceant pénitente sa condition de victime, comme devant une voiture de siège.

Le magister peut encore donner des erreurs de contraste ou d’ordre, lorsqu’on a la chance ou la malchance d’entre en contact avec l’autorité après une affect plus grave, une situation ou l’on est jugé plus indulgemment ou au début de l’activité, lorsque l’attention, la vigilance et le zèle peuvent être plus excessifs qu’à la fin, lorsque la fatigue et les autres variables humaines font sentir leur effet: la navette entre le bien et le mal.

Parfois, on parle d’erreurs données par l’effet de similitude, lorsque le magister compare les personnes devant lui avec lui-même, et leurs actions avec ce qu’il a fait ou il n’a pas fait lui-même.

Non dernièrement, on constate l’existence des erreurs logiques dans l’évaluation, lorsque les objectifs et les paramètres sont remplacés par d’autres aspects de l’activité: par leurs tenues, par leurs présences, par leurs efforts, par leurs consciences ou par leurs contraires.

Cependant le magister existe, caché, en toute personne ayant de l’autorité qui permet à ces erreurs de déplacer le pouvoir de son but, d’élucider et de résoudre des problèmes, dans une arme qui fait du mal aux autres: « celui qui détruit sans construire ».

Le magister est l’autoritaire qui peut sauver ou jeter avec du vitriol. C’est celui qui se situe entre les formes conflictuelles de communication.

Il est le héros principal, il est « le plus », il est l’homme que Kant a vu lorsqu’il a dit: « le premier homme qui a juré sans jeter la pierre par la terre a donné naissance à la civilisation ». Le magister est le héros fabuleux que seule la jurisprudence américaine a réussi à « régler » avec une intransigeance que l’on ne voit pas en Europe.

En Amérique, le magister a pris un visage humain. Il n’est plus le juge qui plante la terreur dans les tribunaux; il n’est plus le professeur qui comprend la pédagogie en termes froids et distants; il n’est plus le médecin déshumanisé, etc.

La traduction est effectuée par la traductrice autorisé Nicoleta Popa